Je vous rejoins sur le principe qu'il semble "illusoire" de penser pouvoir utiliser des pagaies pour rejoindre un port si l'on tombe en rade alors qu'on navigue au large ...
Déjà par beau temps ( sans vent et mer calme ) cela ne sera pas forcément évident, alors ...
si un peu de vent et / ou des vagues sont contraires et vous font + ou - face, là, ce sera
MISSION IMPOSSIBLE soit
En revanche, si vous vous retrouvez sans propulsion ( hélice bloquée, ou panne d'essence par ex )soit dans un port, voire à proximité d'un autre bateau non maneuvrant...Pour faire
QUELQUES METRES ou une courte distance, votre pagaie ( comme précédemment décrit ) maneuvrée par un pagayeur "averti" , pourra vous etre UTILE...
et, ..
NETTEMENT plus efficace qu'une gaffe voire un ski nautique utilisé en lieu et place de la pagaie Idéalement, le plus efficace est la godille, mais bon, ...
1) la motorisation Hors Bord
2) la présence des boudins
3) la présence éventuelle de flaps rigides (
tels que ceux des ZEPPELIN et autre PB MARINE pour ne citer qu'eux ... )
tout cela représente une sacrée gêne
pour la maneuvre d'un aviron de bon longueur qui permettrait alors une propulsion efficace...
"Accessoirement" , je n' ai pas l' impression que des SR (
autre que des annexes de petite taille pouvant être EVENTUELLEMENT motorisées )
soient dotés de base
- d'une encoche pour l' aviron
- d'un système permettant la fixation d'un "TOLLET" ou d'une "DAME DE NAGE" propre à accueillir l'aviron ...
mais A QUOI BON prévoir un tel système qui ne pourra pas être utilisé ?
Pour en revenir à la godille... dans les années 60, il n'était pas rare de voir des voiliers de 7 ou 8 mètres de long, dépourvus de moteur, ...
qui faisaient certaines maneuvres à la godille ...
De mémoire, ( et sauf erreur de ma part ) les "Cotres des Glénans" conçus au début des années 50 et construits jusqu'au début des années 60
pour une coque de + de 7 m et un poids de 3 tonnes, ... étaient maneuvrés à la godille
La technique de la godille présente des avantages comparés à l'usage de la pagaie ou de l' aviron
- la godille, par son mouvement en "8" entraine une
propulsion "constante" car
efficace en permanence, contrairement à la pagaie ou l'aviron...
qui est un mouvement "alternatif" du fait qu'il ne sera
"propulsif" que pendant la MOITIE de son temps d'utilisation .
- un peu à la manière d'une hélice à pas variable, on peut jouer sur l'angle de la pelle dans l'eau.
- enfin, entre le démarrage du bateau, puis après l'augmentation de la vitesse, les mouvements seront + ou - accentués ...
a) au démarrage, pour "lancer" le bateau, les mouvements de droite à gauche ( et inversement ) seront rapides et courts.
en effet,
si au démarrage on fait des mouvements de grande amplitude, cela entrainera des changements de cap au niveau de l'étrave... b) au fur et à mesure de l'augmentation de vitesse, on va pouvoir donner
- plus d'amplitude latérale au mouvement ( qui ira donc + loin de droite à gauche et de gauche à droite )
- plus d'angle à l'aviron, ce qui entrainera un effort propulsif majoré
c) selon le poids de l' embarcation ( et donc son inertie ), une fois le bateau lancé, puisqu'il s'agira désormais d'accompagner l'élan ( l' "erre" ) du bateau
les mouvements seront ralentis et l'angle de l'aviron sera + ou - "puissant" dans l'eau ( comme si l'on augmentait le pas de l'hélice )